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PHYTOS-SEMENCES/PETER ECKES, PDG de BASF Plant Science, filiale biotechnologies végétales de BASF BASF s'exprime sur sa stratégie mondiale en matière de biotechnologies./« Une alliance constructive avec Monsanto »

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Que pèse aujourd'hui Plant Science au sein de BASF ?

Cette filiale a été créée, il y a dix ans et n'a toujours pas généré de chiffre d'affaires. Il s'agit jusqu'alors d'une activité de recherche et développement sur laquelle notre groupe fonde de grands espoirs. L'an passé, Plant Science a ainsi représenté 11 % des dépenses de recherche de BASF, soit près de 150 M€.

Quels sont les principaux axes de recherche ?

Nous travaillons sur la production de très nombreux traits agronomiques obtenus par transgénèse dans le but d'améliorer les rendements et la qualité des productions agricoles. Nos projets les plus aboutis sont ceux concernant l'augmentation de la teneur en Oméga 3 des cultures oléicoles, l'optimisation de l'amidon de la pomme de terre pour usage industriel (Amflora) et la tolérance du maïs à la sécheresse.

Quels sont les objectifs stratégiques de BASF avec cette activité ?

Nous souhaitons être leader dans la découverte de gènes et le développement de traits agronomiques. Sans activité semencière, mais fort de très grandes capacités de recherche, il s'agit pour BASF de développer les produits jusqu'à leur introduction sur le marché. Nous avons ensuite besoin de partenariats à long terme, publics ou privés, comme celui que nous avons conclu avec Monsanto. Une alliance constructive, la plus large collaboration dans ce secteur, va nous permettre de lancer en 2012, aux Etats-Unis, un premier maïs résistant à la sécheresse.

Laurent Caillaud

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